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19 novembre 2020

L’année 1236, la Charte de Kurukan Fuga

Aux fondements africains du droit, retour sur une idée de droit résolument moderne, à revisiter en Afrique et ailleurs
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L'année 1236, la Charte de Kurukan Fuga
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Notes

Adoptée en 1236 par une Assemblée constituante à la suite de la grande bataille de Kirina, décisive dans la constitution de l’Empire du Mali, et édictée la même année par Soundiata Keita, le Charte de Kurukan Fuga est au fondement de l’Empire du Mali. Acte constitutionnel au sens fort, c’est-à-dire Loi fondamentale gouvernant non seulement la société politique, mais aussi les relations sociales globales, ce texte contient par ailleurs l’une des premières Déclarations de droits connues de par le monde, après certes la Grande Charte – Magna Carta – anglaise (1215), mais avant, bien avant la Déclaration américaine des droits de l’homme (1776) ou encore la Déclaration française des droits de l’homme et du citoyen (1789).

On ne peut qu’être frappé par la modernité d’un document aussi ancien, qui impose d’ailleurs de revisiter un certain nombre d’idées reçues (disséminées aussi de l’intérieur du Continent), à tout le moins, quant au rapport de l’Afrique à la Constitution, aux droits de l’homme ou droits humains, ainsi qu’à la modernité politique et juridique. J’ai bien dit “à tout le moins” car la relecture de l’histoire des institutions et des peuples à laquelle ce document invite pourrait bien être plus globale, et toucher à certaines primautés actuellement solidement établies, ne serait-ce que les primautés d’idées.

Mais, trève de commentaires ! Place à la Charte de Kurukan Fuga.

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