Le 17 juin dernier se tenait à Turin une Conférence à Haut niveau sur la Charte sociale européenne autour du mot d’ordre “L’Europe repart de Turin”. Rencontre des Etats membres du Conseil de l’Europe (47), des institutions européennes (Conseil de l’Europe et Union européenne), et d’organisations de la société civile, dont le Réseau académique sur la Charte sociale européenne et les droits sociaux (RACSE) qui a produit une contribution remarquée.
La Conférence de Bruxelles des 12-13 février s’inscrit dans le sillon tracé par cette 1ère réunion au sommet, dans le cadre de ce qui est appelé désormais le “Processus de Turin”. Par processus de Turin il faut entendre une dynamique de revalorisation des droits sociaux : améliorer la prise en compte dans les politiques publiques, améliorer la protection juridique et juridictionnelles. Et ce dans le cadre d’un dialogue renouvelé entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe et une coordination des approches juridiques des deux côtés.
Tel est l’enjeu de ladite Conférence de Bruxelles. Le lecteur en trouvera le programme ci-dessous.
Je ne résiste pas au plaisir de faire remarquer que pour cette occasion aussi, les organisateurs ont fait confiance au Réseau académique européen sur les droits sociaux, en lui confiant la rédaction du document de référence de la Conférence (page 6 du programme ci-dessous), d’ores et déjà dénommé “Le Document de Bruxelles”, et en plaçant cette rédaction sous la direction de son Coordinateur général, Jean-François Akandji-Kombé.
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