Il est des soirs comme des crépuscules.
La mort rode, repartira bredouille, avec les restes du festin.
Le poil a décidé, se hérisser est son intention, se torturer sous la peau son destin, provisoire dites-vous ?
Et sous les chaumières on parle insignifiance, qui a nom élections.
Pauvres (h)ères : il faut en parler mais point le dire ; est plus fort le cri des entrailles, de déchirures en béances ; tragique ce silence, d’accomplissements sournois ; silence, silences ; décence si vous pouvez.
Mais la voix qui se tait n’est pas muette
JFAK
[Texte écrit le soir d’élections qui amenèrent l’extrême droite, le Front National, à l’Assemblée nationale française]
One comment on “Superflu [Fantasmagories n° 4]”
Magnifique!
Merci!
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