Ce pourrait être l’histoire du manguier.
Que de fois vécue, éprouvée avec la régularité du destin
Des fruits qui tombent, par grappes
Les plus mûrs, pour céder la place, naturellement
Les plus mûrs, pour nourrir la vie, heureusement
Les plus mûrs, pour continuer à vivre, autrement
Mais pourquoi fallait-il que le jaune tachetant le sol soit parsemé de vert ?
L’orage s’était levé, affamé en diable, tempétueux de vide
Rage d’engloutir : peu importe : du vert tendre au jaune sombre
Fil(s) de sève arraché(s)
Saignements au coeur, pleurs de sang.
Histoire éternelle de manguier ? Non !
L’orage a figure d’hommes
Humaines paraît -il : ces abrutissements, bestialités, ignominies
Qui nous prennent nos soeurs, nos frères, nos mères, nos pères, nos vies
Qui s’abreuvent de nos sangs
Jusqu’à l’étranglement, oh pourvu que …
Sombre, sombre, sombre… jusqu’au réveil
Sans ces ricanements, des barbares comme des mesquins à peau d’ami
JFAK
One comment on “Sombre, sombre, tombe…”
Humm!…
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